mardi 31 mai 2011
Heureusement il y a Silvio
dimanche 29 mai 2011
Louis Theroux : du gonzo à l'écran
samedi 28 mai 2011
vendredi 27 mai 2011
Trois premiers morceaux sans flash - "Se baser sur le réel pour se raconter soi"
Pour ce recueil autoédité, Luz rompt complètement (dit-il) avec la satire. Le dessein : se baser sur le réel pour se raconter lui-même "C’est pour moi la définition même du journalisme." explique-t-il à Philippe Brochen de Libération "Je revendique ce traitement subjectif. Je ne sais pas faire de la fiction pure : mon idée n'est pas de raconter la réalité, mais des histoires à partir de la réalité, de raconter une histoire par rapport au concert mais pas le concert".
Pour lire l'entièreté de l'interview c'est par ici.
Pour jeter un coup d'oeil à "Trois premiers morceaux sans flash", en tout petit, c'est par là.
jeudi 26 mai 2011
Pérégrinations niloises
dimanche 22 mai 2011
C'est le châtiment !
Un tableau du prédicateur baptiste William Miller, détaillant 2520 ans de prophéties accomplies et censées culminer en l'an 1843, date prévue par Miller pour le Second Avènement.samedi 21 mai 2011
Will not be there due to mom - Free Earl!
En un an, le trip halluciné d’Earl et d'OF à travers Los Angeles est visionné près de 4 millions de fois, tandis que le groupe monte les échelons du succès à la façon des artistes estampillés « phénomène internet » : quatre à quatre. L’assentiment du rappeur Snoop Dogg par Tweeter interposé, puis la couverture du magazine Billboard titrant que le groupe « pourrait tout simplement être le futur de l’industrie musicale », un passage dans l’émission de Jimmy Fallon sur la NBC et un article du Guardian qui qualifie Odd Future Wolf Gang Kill Them All de « groupe de rap le plus connu au monde ».
Mais l'ascension d'OFWGKTA, rappeurs sataniques-skaters-violeurs selon l'Urban Dictionary, est marquée (ou renforcée) par une absence. Depuis la sortie de la vidéo, Earl, de son vrai nom Thebe Kgosistile, 16 ans, est invisible. Aucune apparition publique (et, semble-t-il, aucune apparition privée non plus). L’été dernier, le groupe poste un message laconique sur son Tumblr : « Free Earl ». Sur le flyer du premier concert "officiel" du groupe, le nom d’Earl est barré ; l’explication n’est pas moins
Kelefa Sanneh s'est plongé dans la saga OFWGKTA pour le New Yorker. L'article, sur mostlyjunkfood.com.
mercredi 18 mai 2011
La vie secrète des enfants mariées

mardi 17 mai 2011
"I knew readers hadn't gone away..."
samedi 14 mai 2011
Eu-ro-vi-sion !
samedi 7 mai 2011
Byliner lance sa seconde publication
Avec cette seconde publication, Byliner propose aux lecteurs une chronique de la vie japonaise post-catastrophe de Fukushima. « Il nous a semblé évident que ce qui se passait au Japon allait être une histoire extrêmement importante » explique Tayman. « Nous qu’un écrivain raconte cette histoire alors qu'il était encore en cours. »

La rapidité des délais de mise à disposition est un facteur essentiel dans le fonctionnement de Byliner. Comme l’explique son directeur général, John Tayman (éditeur de magazine, journaliste et écrivain de profession) « nous veillons à éviter de tomber dans le piège des lourdes infrastructures propres aux maisons d'édition classiques ». La publication directe par voie électronique représente ainsi une alternative intéressante qui permet en effet de prendre un « raccourci ».
Généralement les choses se passent comme suit : une équipe éditoriale définit quelles sont les histoires « qui valent la peine qu’on les raconte ». Pour chaque « article », elle sollicite l’auteur qu’elle considère comme le plus à même d’écrire sur le sujet et l’envoie sur le terrain. Après la publication, l’auteur reçoit 50% de la recette.
Le site Byliner.com constituera une importante base de données comprenant des articles de magazines, de journaux sur une grande variété de sujets. Il devrait également faire office moteur de découverte pour les lecteurs friands de journalisme « version longue ». Si vous aimez Adrian Nicole LeBlanc par exemple, vous l'inscrivez, et Byliner vous recommandera d'autres journalistes moins connus que pourriez également apprécier.
Il devrait être opérationnel dans le courant du mois de mai.
Et pour les curieux, un extrait d'"Into the Forbidden Zone" est disponible ici.
dimanche 1 mai 2011
Le journalisme littéraire ne se meurt pas !
D’éminents écrivains, rédacteurs, agents littéraires et des éditeurs s’y sont retrouvés pour débattre du futur du la narration, du récit comme forme journalistique. Parmi les invités on peut citer notamment Susan Orelan (écrivain et journaliste à Rolling Stone, Esquire et Vogue), Gay Talese (une des légendes du Nouveau journalisme), Isabel Wilkerson (professeur à l’université de Boston et première afro-américaine à avoir gagné le prix Pulitzer) et la rédactrice en chef du New York Times, Jill Abramson.
Si on s’inquiète du futur du journalisme, quelle est la menace ? Etant donné que ce type de journalisme requiert un travail d’investigation intensif et donc de longue durée il faut que les éditeurs et les rédaction choisissent de mettre de l’argent dans de tels articles et donc espérer que les lecteurs aient envie de les lire – chose pas toujours évidente.
A une époque où , où l'ont annonce régulièrement la mort du journalisme et où celui-ci se « dépêche » plus que jamais, y a-t-il encore un désir de la part des lecteurs de lire ce type de journalisme « long-métrage » ?
A l’issue de la réunion, les débateurs répondent « oui », arrivant à la conclusion que l’appétit pour des articles bien écrits, bien documentés existe et existera toujours. C’est en tout cas le cas aux Etats-Unis, où la tradition du journalisme narrative est bien plus ancrée que dans le reste du monde et où, comme l’a souligné l’agent littéraire Amanda Urban, les œuvres de « non-fiction » se vendent beaucoup mieux que les romans.
Isabel Wilkerson et Gay Talese
Mais là où le sujet devient plus épineux, c’est quand il s’agit de savoir où ce type d’article pourrait être publié et comment faire pour que ceux qui les écrivent puissent en vivre.
Abramson a évoqués certains nouveaux débouchés comme The Atavist (dont nous vous parlions il y a quelques temps) ou encore Longreads.com qui recueille sur son site des récits de journalisme littéraire à partir de diverses publications et indique au lecteur combien de temps il faudra pour lire chaque article. Les salles de rédaction à but non lucratif comme ProPublica financent la réalisation d’articles de journalisme d'investigation, dont l'un a gagné le prix Pulitzer 2011 pour les Reportages Nationaux. Toutes ces entreprises étant relativement récentes, on ignore encore quels bénéfices pourront en être tirés.
Pour ce qui est de vivre du journalisme littéraire, Hampton Sides, rédacteur à Outside a déclaré : "Le journaliste littéraire est nécessairement pauvre. Quelqu’un qui pense qu’il va gagner beaucoup d’argent ne devrait pas faire ce métier. On fait ce métier parce qu’on l’aime, parce qu’on est passionné par le sujet. L'argent viendra plus tard. Ou pas. "
Susan Orlean, a elle émis une déclaration qu’elle a définie comme "digne des slogans d’encouragement que scandent les pom-pom girls" : "malgré toutes les sombres prédictions, j’ai l’impression qu’il n'y a jamais eu de meilleur moment pour raconter des histoires."
Via buquad.com










