Avec cette seconde publication, Byliner propose aux lecteurs une chronique de la vie japonaise post-catastrophe de Fukushima. « Il nous a semblé évident que ce qui se passait au Japon allait être une histoire extrêmement importante » explique Tayman. « Nous qu’un écrivain raconte cette histoire alors qu'il était encore en cours. »

La rapidité des délais de mise à disposition est un facteur essentiel dans le fonctionnement de Byliner. Comme l’explique son directeur général, John Tayman (éditeur de magazine, journaliste et écrivain de profession) « nous veillons à éviter de tomber dans le piège des lourdes infrastructures propres aux maisons d'édition classiques ». La publication directe par voie électronique représente ainsi une alternative intéressante qui permet en effet de prendre un « raccourci ».
Généralement les choses se passent comme suit : une équipe éditoriale définit quelles sont les histoires « qui valent la peine qu’on les raconte ». Pour chaque « article », elle sollicite l’auteur qu’elle considère comme le plus à même d’écrire sur le sujet et l’envoie sur le terrain. Après la publication, l’auteur reçoit 50% de la recette.
Le site Byliner.com constituera une importante base de données comprenant des articles de magazines, de journaux sur une grande variété de sujets. Il devrait également faire office moteur de découverte pour les lecteurs friands de journalisme « version longue ». Si vous aimez Adrian Nicole LeBlanc par exemple, vous l'inscrivez, et Byliner vous recommandera d'autres journalistes moins connus que pourriez également apprécier.
Il devrait être opérationnel dans le courant du mois de mai.
Et pour les curieux, un extrait d'"Into the Forbidden Zone" est disponible ici.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire